Là où la connaissance n’est que chez un homme, la monarchie s’impose. Là où elle est dans un groupe d’hommes, elle doit faire place à l’aristocratie. Et quand tous ont accès aux lumières du savoir, alors le temps est venu de la démocratie.
Victor Hugo
En 2010, le chorégraphe franco-haïtien Jean Aurel Maurice crée un solo de danse contemporaine, intitulé “Haïti en questions”, expression dansée d’un questionnement sur les valeurs politiques, culturelles et éthiques de la société haïtienne.
Dix ans plus tard, en 2018, s’inspirant de cette réflexion, il dirige pendant cinq semaines un atelier chorégraphique à FOKAL sur le thème “Corps en démocratie”, qui réunit onze artistes de différentes disciplines (théâtre, chant, danse, slam…) intéressés par un travail de danse et de réflexion sur la démocratie en Haïti. Ces cinq semaines d’atelier se terminent par la présentation publique de deux solos de danse, “Haïti en questions” et “Revolutio Ritus”, interprétés par le chorégraphe et d’une restitution publique de l’atelier intitulée « Corps en démocratie » : ce travail de création multidisciplinaire avec les onze participants à l’atelier met en relief, à travers danse, sons et images entremêlés, des corps en quête de conversation, s’interrogeant sur l’espace qu’ils investissent.
A travers 23 photos - noir et blanc et couleur -, accompagnées de textes écrits par les artistes, le chorégraphe et les collaborateurs artistiques de l’atelier, l’exposition “Corps en démocratie” présente, à l'atrium de Fokal du mardi 3 au samedi 28 avril, le regard de la photographe Valérie Baeriswyl qui a suivi les séances de travail et les présentations publiques.
Corps en démocratie
Là où la connaissance n’est que chez un homme, la monarchie s’impose. Là où elle est dans un groupe d’hommes, elle doit faire place à l’aristocratie. Et quand tous ont accès aux lumières du savoir, alors le temps est venu de la démocratie.
Victor Hugo
En 2010, le chorégraphe franco-haïtien Jean Aurel Maurice crée un solo de danse contemporaine, intitulé “Haïti en questions”, expression dansée d’un questionnement sur les valeurs politiques, culturelles et éthiques de la société haïtienne.
Dix ans plus tard, en 2018, s’inspirant de cette réflexion, il dirige pendant cinq semaines un atelier chorégraphique à FOKAL sur le thème “Corps en démocratie”, qui réunit onze artistes de différentes disciplines (théâtre, chant, danse, slam…) intéressés par un travail de danse et de réflexion sur la démocratie en Haïti. Ces cinq semaines d’atelier se terminent par la présentation publique de deux solos de danse, “Haïti en questions” et “Revolutio Ritus”, interprétés par le chorégraphe et d’une restitution publique de l’atelier intitulée « Corps en démocratie » : ce travail de création multidisciplinaire avec les onze participants à l’atelier met en relief, à travers danse, sons et images entremêlés, des corps en quête de conversation, s’interrogeant sur l’espace qu’ils investissent.
A travers 23 photos - noir et blanc et couleur -, accompagnées de textes écrits par les artistes, le chorégraphe et les collaborateurs artistiques de l’atelier, l’exposition “Corps en démocratie” présente, à l'atrium de Fokal du mardi 3 au samedi 28 avril, le regard de la photographe Valérie Baeriswyl qui a suivi les séances de travail et les présentations publiques.
Texte // Michèle Lemoine