Cette série photo a été réalisée dans les camps d’Anse-à-Pitres, ville frontalière d’Haïti et proche de la République Dominicaine.
Elle dénonce les conditions de vie et du quotidien d’immigrés haïtiens contraints de rentrer « chez eux » après la fin du plan de régularisation des étrangers en République dominicaine.
Inquiets pour leur vie menacée par les civiles dominicains, depuis juin 2015, ces milliers de personnes (dominicains d’ascendance haïtienne ou haïtiens immigrés) survivent au milieu des cactus et de la poussière à la sortie de la petite ville d’Anse-à-Pitres.
Les conditions de vie sur ces terres déshéritées sont intenables et les autorités de la pauvre commune crient depuis le début des arrivées leur incapacité à gérer la situation. Il manque tous les accès aux services de base (eau, éducation, santé,…) pour cette nouvelle population.
Entre juin et décembre 2015, le nombre de personnes n’a cessé d’augmenter dans ces camps, jusqu’à atteindre 587 familles réparties sur plusieurs sites. Soit la plus grave crise migratoire actuelle dans les Caraïbes à laquelle l’Organisation Internationale de la Migration (OIM) essaie d’apporter une réponse. Les familles sont aujourd’hui inscrites dans un processus de relocalisation.
Dès mars 2016, une partie des familles ont commencé à partir. Début mai 2016, à part quelques dossiers en cours et des irréductibles dont le sort n’est pas encore décidé, les camps sont vidés.
Depuis juillet 2015, je me suis rendue régulièrement dans ces camps afin d’y suivre leur évolution, jusqu’à fin mai 2016.
Reportage photographique réalisé pour la revue du Kolektif 2D : Fotopaklé, numéro 1, Frontière(s)
Un retour de l'autre côté de la frontière
Cette série photo a été réalisée dans les camps d’Anse-à-Pitres, ville frontalière d’Haïti et proche de la République Dominicaine.
Elle dénonce les conditions de vie et du quotidien d’immigrés haïtiens contraints de rentrer « chez eux » après la fin du plan de régularisation des étrangers en République dominicaine.
Inquiets pour leur vie menacée par les civiles dominicains, depuis juin 2015, ces milliers de personnes (dominicains d’ascendance haïtienne ou haïtiens immigrés) survivent au milieu des cactus et de la poussière à la sortie de la petite ville d’Anse-à-Pitres.
Les conditions de vie sur ces terres déshéritées sont intenables et les autorités de la pauvre commune crient depuis le début des arrivées leur incapacité à gérer la situation. Il manque tous les accès aux services de base (eau, éducation, santé,…) pour cette nouvelle population.
Entre juin et décembre 2015, le nombre de personnes n’a cessé d’augmenter dans ces camps, jusqu’à atteindre 587 familles réparties sur plusieurs sites. Soit la plus grave crise migratoire actuelle dans les Caraïbes à laquelle l’Organisation Internationale de la Migration (OIM) essaie d’apporter une réponse. Les familles sont aujourd’hui inscrites dans un processus de relocalisation.
Dès mars 2016, une partie des familles ont commencé à partir. Début mai 2016, à part quelques dossiers en cours et des irréductibles dont le sort n’est pas encore décidé, les camps sont vidés.
Depuis juillet 2015, je me suis rendue régulièrement dans ces camps afin d’y suivre leur évolution, jusqu’à fin mai 2016.
Reportage photographique réalisé pour la revue du Kolektif 2D : Fotopaklé, numéro 1, Frontière(s)
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