Au bord d'un chemin poudreux, un labyrinthe de tentes et d'abris de fortune rafistolés de tout ont pris place à l'entrée d'Anse-à-Pitres, petit bourg au Sud-Est d'Haïti. Depuis juin 2015, plusieurs centaines de migrants haïtiens en République Dominicaine rentrés d'eux-mêmes suite aux menaces de déportations violentes et des rapatriés y ont installé leur demeure. Le site, bordé de bayahondes et de cactées, est hostile. Pourtant ce sont quelque 589 familles qui ont vécu ici jusqu’en été 2016.
Aujourd’hui seules 35 familles qui ne sont pas rentrées dans un processus de relocalisation sont encore dans ces camps.
A travers ce camp, plus précisément avec cette série de Tentes, j’ai voulu dressé un portrait conflictuel de ces deux pays qui se partagent la même île. D’un drame de la migration, j’ai souhaité montré la créativité et les moyens du bord des rapatriés pour survivre au milieu de la poussière.
Reportage photographique réalisé pour la revue du Kolektif 2D : Fotopaklé, numéro 1, Frontière(s)
tentes
Au bord d'un chemin poudreux, un labyrinthe de tentes et d'abris de fortune rafistolés de tout ont pris place à l'entrée d'Anse-à-Pitres, petit bourg au Sud-Est d'Haïti. Depuis juin 2015, plusieurs centaines de migrants haïtiens en République Dominicaine rentrés d'eux-mêmes suite aux menaces de déportations violentes et des rapatriés y ont installé leur demeure. Le site, bordé de bayahondes et de cactées, est hostile. Pourtant ce sont quelque 589 familles qui ont vécu ici jusqu’en été 2016.
Aujourd’hui seules 35 familles qui ne sont pas rentrées dans un processus de relocalisation sont encore dans ces camps.
A travers ce camp, plus précisément avec cette série de Tentes, j’ai voulu dressé un portrait conflictuel de ces deux pays qui se partagent la même île. D’un drame de la migration, j’ai souhaité montré la créativité et les moyens du bord des rapatriés pour survivre au milieu de la poussière.
Reportage photographique réalisé pour la revue du Kolektif 2D : Fotopaklé, numéro 1, Frontière(s)
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