Jesumène Dorval, infirmière sage-femme, 36 ans.
Lovedyne Petius, 22 ans, étudiante en 3e année de sciences infirmières. « Ma grand-mère m’a dit que j’ai le vitiligo depuis que j’ai 18 mois et demi. J’ai grandi avec ces tâches dans le cou, j’ai appris à les accepter même si je souhaite en guérir un jour. »
Micius Innocent, 38 ans. Il a étudié le Génie électrique au centre technique de Saint-Gerard, mais il exerce le métier de ferrailleur. « Quand je prends le transport public, les gens me dévisagent comme s’ils n’avaient jamais vu un visage comme le mien avant »
Louneda Timolien, 33 ans. « Certains sont aveugles, d’autres n’ont pas de jambes. Avant, j’avais honte, mais aujourd’hui je n’ai aucune gêne avec le vitiligo. »
Lisa Dona Bonhomme, 27 ans, étudiante finissante en médecine. « Quand j’avais 21-22 ans, le vitiligo a commencé à apparaître sur mon visage. Dans les rues les gens disaient que je suis une jolie fille, “mais”… il y avait toujours un, mais »
Richard Olguens Garrison, 20 ans, étudiant en Administration. « Avant on m’appelait bouche rose, mais aujourd’hui on me dit que le vitiligo me va bien. »
Vitiligo
« Mouton, visage brulé »… le vitiligo gêne dans la rue et occasionne des remarques blessantes. Les concernés ne désarment pas pour autant.
Série photo réalisée pour Ayibopost en mai 2021 avec Laura Louis à la plume.
Ayibopost, 12 mai 2021 > Des Haïtiens atteints de vitiligo témoignent.